Visiter la réserve de Dana

De la vallée du Rift au désert du Wadi Araba, une succession de monts et vallées s’étend à perte de vue : la réserve de biosphère de Dana en Jordanie. Au cœur de paysages d’exception, le visiteur découvre de nombreux trésors naturels et vestiges des temps anciens. Ce décor d’une incroyable richesse invite le voyageur à prendre le temps de contempler, d’arpenter et de profiter des merveilles naturelles de Jordanie.

Connaître la réserve de biosphère de Dana

Fondée en 1993, la réserve naturelle de Dana est aujourd’hui classée « réserve de biosphère » par l’UNESCO. Cette appellation désigne une zone où la biodiversité est protégée et où le développement durable est mis en pratique. S’étendant sur plus de 300 km², la réserve regorge de paysages divers et variés. De 50 mètres sous le niveau de la mer à 1700 mètres d’altitude, les reliefs oscillent entre pentes rocheuses et gorges vertigineuses. Du sommet du djebel Rummana aux plus profonds des canyons fertiles, quatre écosystèmes d’une richesse exceptionnelle se côtoient. Des dizaines d’espèces de mammifères, des centaines de variétés de plantes et tout autant d’oiseaux sédentaires et migrateurs évoluent dans la réserve.

Découvrir la faune et la flore de Dana

Des montagnes boisées aux talus rocailleux en passant par des dunes de sables et des plaines rocheuses, la réserve de biosphère jouit d’une forte concentration d’espèces animales et végétales. La forte dénivellation dont bénéficie la région a permis à des espèces communes, telles que les reptiles ou renards, et à d’autres beaucoup plus rares (notamment le chat des sables, la gazelle des montagnes, le loup de Syrie ou encore certains faucons) de se reproduire et faire perdurer leur espèce.

Les engagements de Dana

Les autorités ont mis en place un plan de développement durable dans la réserve pour protéger la faune et la flore de la région. La première étape a été la restauration du village de pierre de Dana. Situé à proximité de plusieurs sources naturelles, il fut construit au XVe siècle. Peu à peu abandonné à partir des années 1970, ses maisons tombèrent en ruine. Ce vaste programme a permis le retour d’anciens résidents et l’arrivée de nouvelles générations. Les habitants du village de Dana sont directement impliqués dans les projets de préservation des espèces vivantes. En charge des infrastructures, ils font revivre l’artisanat et contribuent à la protection de l’environnement tout en générant des ressources financières. Aujourd’hui, la réserve poursuit ses efforts en alliant programme culturel à la découverte d’une nature époustouflante.

Arpenter la réserve naturelle de Dana

Paradis des randonneurs, la réserve regorge de sentiers permettant de découvrir les merveilles naturelles de la région. Un guide local bédouin peut accompagner les visiteurs lors des excursions.

• Le circuit des mines de cuivre : depuis le « Fenyan Ecolodge », le sentier serpente entre églises byzantines, aqueduc romain et vestiges de villages avant d’atteindre les anciennes mines de cuivre d’Umm al-Amad.
• Le Wadi Dana Trail : de la Dana Guesthouse au Fenyan Ecolodge, la randonnée traverse les quatre écosystèmes de la réserve.
• L’ascension du Rummana : pour atteindre le plus haut sommet de la région, l’itinéraire traverse les canyons du wadi.

Des circuits de VTT ont été mis en place pour permettre aux plus sportifs de traverser les différents sites archéologiques de la région. Les amateurs d’ornithologie sauront apprécier le calme de la réserve pour observer une multitude d’oiseaux endémiques et migrateurs.